Le printemps revenu, c’est reparti pour, comme tous les coucous, abeilles, oiseaux et autres inconnus, je cherche un nid pour y déposer une couvée spipoll :
[i] « Il y a dix ans naissait sur notre territoire un festival dont personne n’aurait imaginé qu’il rayonne un jour sur tout Midi-Pyrénées et même au-delà. La seule ambition étant d’offrir une vitrine à tous ceux qui œuvrent en faveur du respect de l’homme et de son environnement. Un festival de dix ans d’âge, c’est un festival en pleine forme. »
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L’annonce était trop belle, le programme alléchant … c’est là que je veux aller pour parler du Spipoll à un public surement prometteur d’échanges. Samedi 16 avril, à 8h00 du mat, je me présentais donc à l’accueil du 10ème festival Ecolot toi-même que je reluquais depuis quelques années.
LES CHICS & HICS DE L’INSTALLATION :D, un des organisateurs bénévole , que j’avais enfin eu au tel la veille (pour connaitre les conditions d’installation, si si, ça arrive !) m’accueille chaleureusement et m’indique ma place : là, au centre du village, sur le large trottoir, entre 2 jardinières fleuries, en bord de route, devant un muret délimitant une place ombragée « réservées aux animations ». Chic, je vais voir du monde. En plus, je serais le 1er stand des 90 présents répartis sur 500m : immanquable !
Bon , 1ER hic je ne vois pas d’espace fleuri à proximité mais en reluquant les jardinières de près, 2 pieds de romarin sont fleuris : tip top, j’installe le 1er stand Spipoll 2016 sur les 3m linéaires offerts par l’organisation.
2ème hic : pas de place pour la tonnelle 3x2 m que j’avais prévu de monter, qu’à cela ne tienne, je fais confiance à la météo clémente et au soleil pointant. Et zou, 2 tables pour les documents, le jardin d’insectes, l’ordinateur pour visionner les PDF made in OPIE, la grande boite en carton pour le diaporama « vos taxons en photos (oui, ben c’est bien le carton pour faire le noir, d’autres idées ? ) .
Sur le stand, pas de changements majeurs depuis l’an passé : j’ai le principal : les flyers, les affiches, les revues « Insectes », les flores et guides Insectes, le protocole spipoll sur papier, le diaporama « vos photos en taxons », le portrait du spipollien de Mclownfr et le « jardin des insectes » entouré de ses loupes, sa boite d’observation et son thermomètre à °C variables.
Ah, si, tout de même : un cadeau de noël a permis d’orner le stand d’un superbe poster de Taxons de choix et une idée comme ça a flanqué une vieille échelle en bois d’articles en tous genres tout droit imprimés du site : la pollinisation, l’urbanisation, « qui mange les guêpes », etc. De quoi occuper un bataillon de spipolliens en herbe pendant que je serais sur un spot en animation.
Autre nouveauté : derrière le stand 2 fils tendus entre 2 chevalets supportent affiches, photos 10x13, affiches et poster.
En place à 9h30, je lève enfin le nez et observe mon voisinage : chic, je suis à côté de l’office de tourisme. J’y cours pour ne pas dire j’y vole à la recherche d’un spot pour l’animation prévue à 11h. Un bref entretien m’apprends qu’il y a un sentier botanique à l’entrée du village : royal, nous irons là … en suivant les hirondelles .
Retour sur stand, autre chic : ma voisine, fileuse d’habits de laine ne peut installer son barnum : yeah, je vais pouvoir installer la table « jeux » pour les enfants et y accole une notice d’importance « Déssine-moi un insecte ».
9h50 : I am ready, petit café chic offert le festival, dépliage du fauteuil de pêche, le show peut commencer. Oups, Hic ter, une dame passe avec, en laisse, son tout petit chien …qui choisit de passer entre les pieds d’un chevalet … crack, poum , scotch fort et recafé. Cool ! Ah non, le vent se lève, poum etc … noter : prévoir supports et pieds solides.
DES TAXONS ET DES MOTS10h45 : j’entends une voix de bénévole annoncer au micro les animations. Zou, préparation du matos spécial collection-spéciale 10ème festival Ecolot toi-même escomptée ( Apn, fiches terrain, flore, guide insectes, objets land art *, boite insecte). C’est alors que les visiteurs arrivent mais pas pour la balade entomologique, hic, plutôt par curiosité, chic.
« Qu’est-ce qu’il se passe là ? » rassurés que le spipoll ne vends pas, n’embringue pas de force, ne demande pas d’aumône ou autre pensées que je n’ai pas deviné. Les gens restent le temps de regarder les revues, chercher une fleur sur le guide, regarder quelques photos et … faire connaissance avec le spipoll, ses partenaires et ses analyses via le flyer. « Ah oui, l’an dernier, vers Cuzals (Lot toujours), un monsieur qui faisait des photos m’en avait parlé » : oui, oui, depuis il a dépassé les 2000 collections !!!!!!!!!! « Ah, vous vous connaissez ? » : Eh oui, grâce à l’OPIE qui organise des rencontres tous les 2 ans !!!. « Mais, je n’ai qu’un tout petit appareil ! » : Oh, cela n’empêche pas Mathieu de reconnaître les taxons, ni les analystes de les comptabiliser pour les bien les traités !.
Sur le stand, ça cause bien des sciences participatives, de la vision sur la biodiversité que permet le spipoll. Photos à l’appui, je cause pollinisation, taxons de toutes beautés, formes, genres, couleurs, mœurs… Sur le poster un porte-cœur entouré des mouches stars 2016 et une fourmi nettoyant une anthaxie de son pollen font le bug. Il en sera ainsi toute la journée, par épisodes : personne pour une balade entomologique mais beaucoup de visites sur le stand avec quelques échanges de coordonnées pour « vous viendriez voir mon jardin pour identifier les insectes », « Vous organiseriez des sorties de photographies ? », « Mes enfants sont intéressés, c’est un bon programme », « Super, vous avez une vue d’ensemble sur la nature » … Chic, c’est surtout ce que je voulais dire !
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Bon, personne ne s’est inscrit à la 1ère animation prévue, j’irais plus tard sur le sentier botanique, entre midi et 2, à l’heure de pointe des zinsectes, quitte à écourter le pique-nique des visiteurs pour les inviter ! Ah non, entre midi et 2, je papote et je visite le festival . Tant pis, j’attends les 16h inscrits sur le programme.
A 15h50, je m’inquiète : toujours personne pour une session photo. Au stand d’accueil, le plan d’installation des exposants a disparu « ben, où êtes-vous, nous vous avons envoyé du monde mais ils sont revenus en disant qu’ils ne vous ont pas trouvé ». Qu’à cela ne tienne, merci d’annoncer la sortie pour 16H16 avec rdz-vs au stand pour faire comme Mathieu a dit : fabriquer un insecte en Land Art, 1ère phase d’une animation Opiesque. J’en avais un plein panier de Land art, de l’abdomen en noyau de pêche aux antennes en brindilles sans oublier les ailes en feuilles et les yeux en graines …… à reproposer ! Hic ! le ciel se couvre, le thermomètre descends, je reste sur le stand pour encore papoter et aussi remettre le Cd musical qui accompagne le diaporama, la bâche plastique à peine camouflée prête à être balancée… hic, sur le jardin d’insectes pas waterproof !
LE COIN DES ENFANTSDu land art, il y en a eu, sur la table jeu des enfants, investie par quelques enfants qui se sont régalés à colorier, décalquer et « pâte à modeler » des sauterelles, des papillons et bien-sûr des abeilles …jaunes et noires, sans ailes mais avec de grands yeux et un large sourire … je n’ai rien dit , si, nous avons attraper une apis mellifera de sur le romarin des jardinières mais, il paraît que ce n’est pas une « vraie » !
LES AUTRES Photo 4
POURQUOI PAS UNE COLLECTION ?!16h16 et toujours pas de spipolliens en herbe pour une session pratique, je relance l’appel. Arrivent quelques personnes. Arrive aussi le vent précurseur d’orage. Caïe caÏe, hics en stock, « désolés nous n’allons pas veni r ». Il faut dire que le programme du festival est très très riche d’exposants, animations, conférences, dégustations. De quoi, en effet se dépêcher de tout faire avant l’orage prévu.
Bon, je leste, préviens mes voisins exposants et file seule sur le sentier botanique sur les hauteurs du village d’où, face à une superbe vue de la contrée d’où j’ai vu ces gros nuages gris sombre caractéristiques de pluie forte.
17h00 : Zou, quelques photos des insectes aussi rares (malgré de bonnes conditions) que les inscrits, pendant 20mn pas plus et galop jusqu’au stand pour ne pas mouillé les plus importants : les précieux flyers , « Mon poster » et « Vos photos », aussi les ordi, le jardin, les livres etc !
Photo 05
18h : l’orage arrive, je remballe aussi vite que les nuages recouvrent le festival. A 18h20, pluie, vent, grêle, tout est à l’abri dans le coffre de la voiture bizarrement pas rangée comme à l’allez mais l’essentiel est préservé pour une prochaine sortie. A 18h30, la voiture à peine garée sur le parking, la grêle s’arrête, chic mais, hic der, la pluie mouille les stands des autres … prévoir de placer les chaussettes de rechange au dessus des cartons !
19h : fin de l’aventure d’avril, je rentre, le stock de flyers bien bien diminué, 3 n° de tel en poche ……le mien distribué aussi , chic !
