Femelles, mâles, les deux ?

Bonsoir,

Je me pose une question concernant l'utilité de poster les photos des mâles et femelles de la même espèce, dans une même collection. Je parle évidemment des taxons pour lesquels il ne nous est pas demandé spécifiquement de différencier les deux.

Par exemple j'ai photographié pour une collection précédente un mâle et une femelle d'abeille Dasypoda et je les ai toutes les deux publiées, mais j'ai l'impression que pour le protocole cela n'a pas d'utilité en soi, à part que c'est joli.

Y a-t-il une règle spécifique concernant cela ?

Merci !

Bon 14 juillet, un peu tard,
Jean-Christophe.

Je me permets de relancer aussi cette question de Jean-Christophe, à laquelle j'aimerais bien avoir la réponse moi aussi

Bonjour

Il y a plein de situations compliquées et personnellement j'ai beaucoup de mal à voir l'intérêt d'aller jusqu'à séparer mâles et femelles surtout que dans de nombreux cas l'un est dans un taxon précis à l'espèce et l'autre est dans un groupe d'espèces. De mémoire il y a le syrphe porte-plume, l'argus myope, la lepture rouge, la lepture à suture noire, le xylocope violet... La situation du Syrphe porte-plume est même assez spéciale puisque dans le SPIPOLL v1 il ne fallait pas distinguer mâles et femelle de Sphaerophoria et à partir de la v2 un nouveau taxon est apparu...
Personnellement dans les situations décrites par Jean-Christophe, je ne poste qu'une seul fois le taxon mais avec 2 photos, une pour le mâle et une pour la femelle. Déposer 2 fois le taxon ne devrait pas poser trop de problèmes car il devrait y avoir moyen d'éliminer les doublons au cours de l'analyse des résultats.
Maintenant, la quelle des 2 options est la meilleure, je ne sais pas...

Hello,
Suivant les taxons, on a le choix entre le mâle et la femelle.
Pour d'autres que nenni, alors qu'ils sont visuellement différents comme par exemple la Stomorhina ?
Enfin le cas du Syrphe porte-plume me laisse souvent dans l'expectative pour décider si la longueur des ailes est suffisamment courte pour ne pas être un Sphaerophoria mâle ...

Bonjour à tous,
On se base plus sur la perception des Spipolliens et la capacité que l'on a à identifier sur photo que sur la réalité biologique en ce qui concerne les taxons, oui, pour certaines bestioles il a été décidé de créer des taxons à part entière pour un sexe.

Prenons le cas de Xylocopa violacea : les mâles sont très facilement identifiables aux antennes avec les articles orange. Pour les femelles, c'est compliqué sur photo, il y a un gros risque de confusion avec d'autres espèces (dans le Sud). 
Donc dans l'optique d'arriver à une résolution taxonomique la plus fine possible sans dire de bêtises, avoir un taxon "Le Xylocope violet (mâle) Xylocopa violacea" a tout son sens.

C'est la même chose pour les Syrphes Sphaerophoria : sur photo, avec le bon angle et la bonne position, les mâles de Sphaerophoria scripta sont identifiables. Pour les femelles... Bof.

Pour la Stomorhina (Stomorhina lunata), mâle ou femelle, elle est inconfondable  donc un seul taxon a été créé.

En ce qui concerne des taxons moins précis plus vagues, où l'on arrive pas à l'espèce facilement (par exemple les abeilles à culottes, du genre Dasypoda), publier des images des deux sexes est intéressant pour nous autres Spipolliens et naturalistes, mais cela ne sera pas exploité dans la base de données.

Et dernier point : la liste des taxons Spipoll n'est pas parfaite, loin de là ! Elle a déjà connu une refonte en 2014, il y en aura probalement d'autres (mais moins importantes, objectivement on n'est pas trop mal !).
C'est le genre de question que vous pourrez poser pendant le rdv sur Zoom

Merci pour vos réponses. Je comprends mieux la logique, basée sur la perception et la capacité à classer des observateurs. Pas si simple et même parfois contre intuitif pour moi, mais je vois d'où ça vient maintenant. Merci !

 Et pi pardon mais dans la réalité des cycles, y a pas toujours mâles et femelles présents au même moment et le nombre, la proportion diffère, cela peut être des indices d'analyse d'évolution de la biodiversité ! 
 Vive les antennes !