Bilan 2022

Bonjour,

Comment allez-vous mesurer le manque de fleurs dû à la sécheresse? Et au fauchage de 3 pauvres fleurs rescapées de cette météo.

Après une baisse des andrènes au printemps, cet été, autant j'ai pu voir différentes espèces d'halictes mâles, autant les femelles j'en ai vu très peu.

0 paon du jour cette année!!! Alors que c'est la saison où je les observe le plus.
Même les éristales ont été moins abondantes.

Je verrais bien un reportage aux journaux de 20h sur les résultats de cette année et l'incidence de la sécheresse et des canicules sans parler des incendies pour nos amis les bestioles.

On va discuter de tout ça avec le muséum

Hier je faisais part de la baisse phénoménale des abeilles sauvages cette année.
Ce à quoi on m'a répondu qu'il n'y avait pas que les abeilles pour polliniser.

Certes.

Toutefois dans l'excellent documentaire L'abominable mystère des fleurs, passé sur France 5 en mai de cette année un chercheur faisait pousser une brassicacée d'un côté avec des syrphes de l'autre côté avec des bourdons.
Le résultat? La plante était au moins 2 fois plus grande avec la pollinisation par le bourdon et était odorante contrairement à la pollinisation avec le syrphe.

En cas de baisse des visites d'hyménoptères quelles conséquences cela aurait sur les cultures destinées à l'alimentation?

J'aurais aimé le revoir ce doc pour prendre des notes plus précises. Si quelqu'un voit de quel chercheur il s"agit.

Peut-être que cette info peut t'aider ?


Magazine – Présentation Mathieu Vidard
Documentaire (90 min - 2022) – Auteurs Clément Champiat et François Tribolet – Réalisation François Tribolet – Production Magnéto – Coproduction CNRS Images – Avec la participation de France Télévisions

Merci Nicole pour le lien! Je suis passé à côté! https://www.francetelevisions.fr/et-vous/notre-tele/a-ne-pas-manquer/science-grand-format-labominable-mystere-des-fleurs-11723

"À Zurich, le chercheur en botanique évolutive Florian Schiestl a démontré qu’une même plante était capable de créer de nouvelles espèces pour répondre aux préférences d’un pollinisateur. En disposant des Brassica rapa dans deux serres distinctes, il a découvert qu’en neuf générations (la plante produisant une nouvelle génération de graines toutes les sept semaines), celle butiné par le bourdon était plus odorante et plus grande que celle visitée par le syrphe. "